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Les terres mêlées.
Le jardin pousse à l’universel.
La terre de Bonnières et de Marcel Sembat se mêlent à celles des jardiniers du roi Soleil.
Les terres de Porcheville et de Viroflay font bonnes couleurs entre elles.
Orgeval, Igny, et plaines d’alentour viennent jeter poussières d’avenir au pied des roses, camélias et bruyères.
C’est là dans le discret paradis, que les mottes viennent s’offrir à la vie.
L’if a désormais les pieds au chaud.
Pierre Rabhi, y trouverait peut être aussi, ici là, beauté et mystère.
Ah oui, il y en a des litres de terreau, d’humus, de la terre arable à gogo.
Quel bonheur de voir les traces des pattes de Paco dans la terre fraîche, les feuilles mortes éparpillées par les corneilles dans la pelouse, à la recherche de vers de terre…
Je pense un peu au fertile qui trouve la cohérence et la beauté.
Le jardin chante l’éthique du monde.
Les terres mêlées.
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Le lis oriental. Il en a fallut du temps pour que cette fleur se pare de sa robe fuchsia. Hyacinthos, à sa vue, en demeure encore interdit. Ne vous avisez pas de la cueillir, Perséphone, pour sa part en est restée en monde souterrain.
J’imagine toutes ces nouvelles générations, refaire le monde avec ce pistil, gage de la prospérité de notre espèce rêveuse.
Je le respire et je sens le miel et le poivre à la fois (absolument), alors je pars sur les rives du temps et rejoins vos bras.
Mallarmé, au soir venu dit tout bas « et tu fis la blancheur sanglotante des lis qui roulant sur des mers de soupirs qu’elle effleure… »
je te choisis et t’embrasse.
Amitiés.
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Carrefours
Au carrefour de la vie, de la mort, les humains se croisent.
La Terre, tout à notre destin, attend les belles et sages décisions.
Alors j’espère que les moratoires, les inflexions, la parole donnée,
Les universels amours, les échanges, les pardons, la vie à venir
Tout ce qui rapproche les êtres, l’amour consolideront la fraternité
la paix et une sage et tolérante évolution.
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Les livres sont sauvés de la pluie et de l'oubli.
Le temps peut reprendre son cours. Les cendres de nos souvenirs vont rejoindre l’éternelle question. Le ciel se déchire à présent et la lumière s’engouffre dans mon âme. La vie et la mort se jouent de nous et font la ronde, comme des folles. Je vais ouvrir le sol pour y planter un grand rosier blanc. La journée coulera alors vers les plaines de nos aïeux. L’enfance fera sans doute dresser des montagnes à l’horizon de mes pensées.
Ensemble.
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Que de routes possibles.
Aller plus loin, aller jusqu'au bout de soi, jusqu'au bout de ses peurs, de ses doutes, de ses certitudes. Aller à travers les masques du temps, les savantes caresses, les yeux plantés dans d'autres yeux, se faire véhiculer par les mots de Rimbaud..
Voir et se perdre pour mieux revenir, nous revenir.
Que de routes possibles et revoir mon visage, mon destin, mon âme sourire aux miens, aux tiens..
Revoir ce qui faisait mon chemin, aimer de nouveau les ordinaires, les lumières de notre quotidien.
Ensemble pour demain
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