• la boule de fort

    voici la boule de fort Bernard et Jean Michel

    de mon pays de Loir.

    la boule de fort

    Mathieu dans le jeu de la boule à Mareil sur Loir

     

     

    la boule de fort

     

    Source Wikipédia 

    La boule de fort est un jeu de boule traditionnel en Val de Loire et aux frontières de cette région.

    La boule utilisée a son centre de gravité légèrement décalé (côté fort) par rapport à la bande de roulement (cercle de métal), ce qui a pour conséquence qu'elle ne suit jamais une trajectoire rectiligne, tandis que le terrain aux bords relevés, extrêmement « roulant », la fait en outre lentement zigzaguer.

    La boule de fort est classée comme jeu traditionnel des Pays de la Loire dans l'inventaire du patrimoine culturel immatériel français par le ministère de la Culture.

     

     
     
    Futreau naviguant sur la Loire.

    L'origine de ce sport est mal connue. Selon la version la plus répandue, des mariniers de la Loire auraient pris l'habitude de jouer au fond de leurs embarcations[3]. Cette théorie est jugée peu crédible du fait que les gabares, les grands bateaux de la Loire, sont beaucoup plus courts que le jeu et sont parcourus de membrures, avec un mât planté au milieu du navire.

    Une autre croyance fait remonter le jeu à Louis XV (ou au Premier  Empire, selon les versions), des prisonniers espagnols auraient eu alors l'idée de jouer avec des boulets au cours de la construction de la levée de la Loire (en réalité celle-ci a été construite par Henri II Plantagenêt à partir de 1170). Cette croyance est reprise en parlant de prisonniers de Jeanne de Laval.

    La plus ancienne référence connue d'un jeu de boule date de 1660 avec la mention dans la région angevine d'un jeu de paume possédant des jardins « dans l’un desquels jardins est un jeu de boule couvert d’ardoise, et un petit logement basty sous comble ». Un certain Furetière, dans un texte datant de 1691 cité par Emile Jouleain, fait référence à plusieurs reprises à la boule de fort, expliquant notamment que « le fort de la boule est l’endroit où le bois est le plus serré et, par conséquent, le plus lourd. »

    La passion de la boule est ancienne en Anjou. Au XVIIIe siècle et au XIXe siècle, les « sociétés » où l'on joue à la boule de fort sont très répandues. Également de façon marginale en Indre-et-Loire, dans sa partie ouest autrefois angevine.

    Ce jeu était essentiellement pratiqué par des hommes. La femme n'étant présente que par des représentations, le plus souvent suggestives. À Saumur, en 1871, « les mères, épouses, filles, brus, sœur, et belle sœur seront admises a la promenades dans l'allée du grand jardin, et à se placer autour du jeu de boule, mais elles ne seront admises à aucun jeu (…). En aucun cas il ne devra être question de nos dames »

    . Si, depuis les années 1970, certaines sociétés de jeu de boule de fort acceptent dorénavant les femmes (il existe même des challenges mixtes), celles-ci sont encore peu présentes dans cet univers masculin. 

    Ma tante Simone jouait il y a encore peu  à la boule de fort et à la belote.

    La BOULE-DE-FORT ? C'est un jeu local qui ressemble un peu aux autres jeux de boules... sauf que là, la boule n'est pas sphérique et le terrain pas du tout plat [+] .

    Autant la pétanque est exubérante, avec ses joueurs sur les petites places du midi, autant la boule de fort est calme, image de l'Anjou, la Touraine et de la Sarthe." Eh oui Jean Mi, c'est le jeu de pétanque qui peut me rendre plus agité qu'à l'accoutumé. En pays de Loir, le fléchois se pose.

    Les joueurs lancent à tour de rôle leur boule et tentent d'approcher au plus près le « maître » (cochonnet). Sur cette piste en forme de gouttière, la boule va rarement droit, oscillant entre son côté fort et son côté faible.

    Contrairement à la pétanque, le lancer de la boule de fort se fait la paume vers l’avant. Les meilleurs joueurs se servent de ces trajectoires courbes, avec plusieurs changements de direction pour éviter les boules déjà jouées.

    Les joueurs doivent faire preuve d'adresse, de souplesse et de concentration, avec un sens aigu des trajectoires. Ce jeu peut rester un loisir ou se vivre comme un sport, avec de nombreuses compétitions. Ouvert aux familles, il n'y a pas de limite d'âge à la pratique de la boule-de-fort.

     

    Les particularités de ce sport de boules sont principalement :
    * Une boule asymétrique, aplatie sur les côtés avec l'un plus lourd que l'autre, la boule étant lestée de plomb sur son côté « fort », d'où le nom du jeu.
    * Un terrain incurvé particulièrement grand (une vingtaine de mètres de longueur), autrefois en terre battue et aujourd'hui avec un revêtement en plastique.
    * Des boules pouvant mettre plus d'une minute pour atteindre leur destination, d'où des parties très longues pouvant aller jusqu'à trois heures,
    * pour un objectif de points de 10 ou 12 (comptés comme à la pétanque).

     

    LA PISTE

    Ce sport se pratique sur une aire spécialement aménagée que l'on appelle « le jeu ». Cette piste est en forme de gouttière et mesure de 18 à 24 mètres de long pour une largeur de 5 à 6 mètres (dimensions normées par la Fédération de boule de fort). Elle se termine aux deux extrémités par des madriers pour arrêter les boules.
    Autrefois les jeux étaient en plein air et étaient composés d'une surface en terre battue. A partir de la fin des années 1960 [+] , les jeux seront couverts et quasiment tous en plastique (résine synthétique), rendant leur entretien plus simple pour conserver une surface lisse et polie. Cependant plus fragile, le port des chaussons y est obligatoire.  


  • Commentaires

    1
    philippe
    Lundi 26 Juin 2017 à 09:34

    Papou21" l'auteur du livre « PÉTANQUE, quand tu nous tiens ! », vous invite à lire cette publication sur le thème du perfectionnement au tir. Pour améliorer sa technique et sa fréquence de frappes, il est nécessaire de travailler sur un ensemble des paramètres. Il est fort utile de rappeler toutes les données, qui optimisent la fréquence et la qualité de ses frappes.

    TECHNIQUES DE TIR AVANCÉES

     "Un style d'école"

     

    On citera dans l’ordre d’exécution :

     

    -    L’ancrage au sol : poids du corps sur la jambe d’appui (gauche pour un droitier). Ceci est fondamental, car la puissance du lancer est fonction de la pression d e vos pieds exercée au sol. De plus, c’est ce qui vous permet de conserver l’équilibre est de ester en ligne pour tirer correctement. Accessoirement, c’est ce qui vous empêchera de sortir du cercle de lancement. Vous remarquerez que cette faute est de plus en plus répandue lors des compétitions.

     

    -    Le bras équilibreur : Celui  qui ne tient pas la boule sert à maintenir l’équilibre. Il faut ainsi le tenir écarté  du corps de façon à contrecarrer l’énergie déployée par le bras lanceur qui, en revenant vers l’avant, peut provoquer un pivotement du corps sur la gauche (pour les droitiers).

     

    -    Le pied directeur : C’est celui qui correspond au bras lanceur. Il doit être orienté en direction de la boule à tirer, même si certains joueurs ont adoptés des techniques différentes. (voir par exemple la technique de Laurent Morillon)

     

    -    Le regard : Il doit être fixe en direction de la boule à frapper. On peut avoir l’impression de voir le joueur loucher. La plupart des bons tireurs au balltrap gardent les deux yeux ouverts en direction du plateau à toucher. Attention ce facteur et tout à fait essentiel, il ne faut pas perdre de vue la cible pour optimiser sa précision.

     

     

     

    -    Le balancier : Il s’effectue lentement dans la phase de l’armé. Quand la boule a atteint son point le plus haut en arrière du corps, le retour s’effectue dans une accélération continue. Cette accélération est d’autant plus importante que la boule à frapper est à une longue distance. Le timing est certainement le paramètre le plus déterminant d’un tir réussi.

    Lorsque l’on a mis tout cela en place, on peut passer à des exercices de niveau supérieur. Pour les joueurs qui n’ont pas encore stabilisé leur gestuel, il est fondamental de revoir toutes ces bases avant de s’adonner à ces éducatifs.

     

    1) Adaptation neurologique : Ensuite il faut travailler des exercices qui permettent de développer la capacité du cerveau à s’adapter à la variation de distance. Une bonne façon de procéder est de placer des boules  entre 5 mètres et 12 mètres. Une fois les boules placées, on se munit d’un sceau contenant les  « munitions ». A l’époque où j’avais le courage de m’adonner à cet exercice, je posais le sceau sur un pliant de façon à pouvoir me saisir rapidement des boules. Puis je me mettais à tirer les boules en respectant les consignes suivantes.

    -    On ne tire jamais consécutivement deux boules à la même distance,
    -    On ne tire jamais deux fois sur la même boule, pour ne pas bénéficier de la correction.
    -    On tire à une cadence assez rapide afin de réduire le temps de concentration
    -    Il est bon de tirer au moins deux cent boules pendant la séance. La durée du ramassage avec un aimant permet de prendre un temps de récupération. Il ne faut pas lambiner. Une séance d’entraînement doit être exigeante, si on veut pouvoir en tirer des bénéfices durables.

     

    2) Travail de la courbe : Il faut s’exercer à trouver une bonne courbe de lancer. La boule doit monter à la sortie de la main. Le joueur, indépendamment de son style, doit trouver la courbe optimale. Celle qui permet de déposer la boule au pied de celle que l’on tire pour rechercher le carreau et celle qui permet de frapper «  plein fer ».

     

    - Tir derrière un chevron

    On utilise un chevron d’environ 1,2m de longueur et de 8 cm d’épaisseur. On place les boules derrière le chevron de façon que lorsque l’on est dans le cercle de lancement, on voit la tête des boules. On s’exerce successivement à 7m, 8m et 9m. Vous constaterez que cet exercice augmentera votre nombre de carreaux en partie. Il permet aussi de bien travailler sa sortie de main. La boule doit être lâchée à hauteur du buste, main relevée et doigts écartés. Certains me rétorqueront qu’ils ne parviennent pas à relever la main. Cela est possible et provient d’un manque de souplesse du poignet. Il existe des exercices qui permettent d’entretenir et de développer la souplesse du poignet. Cette souplesse a une importance considérable pour toutes les techniques de lancer à la pétanque, qu’il en soit du point ou du tir.
    Remarque, certains préconisent de placer les boules en hauteur. C’est à mon avis une solution discutable. En effet il faut rester le plus près possible des conditions réelles de compétitions. Pour ma part je pense que la boule doit rester au sol. De temps en temps, vous pouvez vous exercer à frapper des boules placées en hauteur. Ceci étant, il ne faut pas pratiquer cet exercice régulièrement. On ne dépassera pas une durée de 15 minutes, sinon on risque de déformer son lancer naturel.
    Certains pratiquants ont imaginé des exercices pour travailler la courbe de la boule. Je ne les citerai pas tous. Mais l’un d’entre eux avait retenu mon attention. Ce pratiquant avait enterré un sceau dans son jardin. Il se plaçait à 10 mètres de celui-ci et il s’entrainait  à lancer ses boules dans le sceau.

    - Tir sur boule enterrée :

     J’ai utilisé pour travailler ma courbe au tir un exercice que j’ai baptisé : « Tir sur boule enterrée ». Il a l’avantage de rester dans le cadre normal de la compétition, en effet la boule reste au sol. Je place une boule dans un trou de façon à ce que l’on en voit que la moitié. Puis je commence à tirer à distance constante à 7m, 8m et 9m. Je tire dix boules à chaque distance. Enfin je tire les boules par deux en passant successivement à 7m, 8m et 9m. Je considère l’exercice comme réussi, si je frappe un coup sur deux à chaque distance. Quel régal de réaliser un carreau net dans ces conditions. On vient de réaliser le tir parfait. Allez au boulot !!!

     

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