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les terres mêlées
Les terres mêlées.
Le jardin pousse à l’universel.
La terre de Bonnières et de Marcel Sembat se mêlent à celles des jardiniers du roi Soleil.
Les terres de Porcheville et de Viroflay font bonnes couleurs entre elles.
Orgeval, Igny, et plaines d’alentour viennent jeter poussières d’avenir au pied des roses, camélias et bruyères.
C’est là dans le discret paradis, que les mottes viennent s’offrir à la vie.
L’if a désormais les pieds au chaud.
Pierre Rabhi, y trouverait peut être aussi, ici là, beauté et mystère.
Ah oui, il y en a des litres de terreau, d’humus, de la terre arable à gogo.
Quel bonheur de voir les traces des pattes de Paco dans la terre fraîche, les feuilles mortes éparpillées par les corneilles dans la pelouse, à la recherche de vers de terre…
Je pense un peu au fertile qui trouve la cohérence et la beauté.
Le jardin chante l’éthique du monde.
Les terres mêlées.
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Commentaires
L’humus a la même étymologie que les mots « humanité et humilité ». Comme l’écrit Pierre Rhabhi ; l’humus est l élément de la continuité : la terre va de nouveau l’absorber et il va favoriser la prolifération de bactéries, de vers de terre, qui travaillent jours et nuits pour assouplir le sol et l’enrichir ? Un métabolisme permanent est organisé de façon que la vie se donne à la vie et que ces quelques centimètres de terre nourricière deviennent suffisamment riches pour que nous puissions en tirer parti.
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Un article bucolique pour terminer l'année !
Si ce coin de terre est fertile et protégé qu'il le demeure lungtemps
Meilleurs voeux pour 2019