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    Le bras las de couper la ronce –hydre

    et de nettoyer la terre brune, à lâché

    Le peintre fait seul ses cartons

    qu’il emplit de toiles

    et la galerie se fait simple pièce.

     

    Les souvenirs comme les limaces laissent

    une légère trace d’écume sur ce jour

    C’est un grand lâcher prise sur les choses,

    les passages de tous ordres, l’ordre des choses

     

    L’âge dit son nom.

     

    Les vents s’apaisent et les rives se dessinent au près d’âme,

    je ne sais où !

    C’est une grande pause avec un banc près de l’if

    qui prépare les temps à venir

    Les messagers rient encore sous cap

    de ne pas avoir été entendus.

     

    Les martinets et les hirondelles

    planent au-dessus du jardin au teint de silence.

    Les nuages du soir, le crépuscule sur tes épaules,

    Et tout se tait et éclaire le tout.

    les pensées vers les autres....

    Et tout se tait et éclaire le tout.

    Ensemble

     


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    propos sur les temps

    Vivre à contre-temps, au fond d'une campagne endormie, d'un sous-bois ignoré, dans une ancienne ferme, un moulin ou une cabane de bûcheron. S'installer pendant des années sur les rives d'un grand lac intérieur ou alpin. S'emparer du dernier silence d'un siècle à l'abandon.

     Emporter les joies, les sourires, les amours et les disperser sous les étoiles. Connaître les mesures des choses et se mesurer à l'infini. Ecrire de belles phrases dans la neige ou avec des feuilles de tilleul et laisser le vent faire son oeuvre. Appartenir aux forêts et à la solitude de Knut Hamsun.

    Faire des phrases sans accorder d'importance aux

    infinitif

    lignes de pensées. S'interroger sur les distances inconnues  et les temps perdus des hommes et ne pas en faire un traité. Vivre sans tracer la moindre marque et cependant marquer les esprits au coeur.

    Les cuisines sentent le poulet roti, le pot au feu, le boeuf bourguignon.... Les nuages laissent passer quelques rayons dans le jardin....L'infinitif reprend ses droits.

    Ralentir, simplifier, lire, regarder, chérir, aimer..................

     


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    Une seule prune. Certes. En la croquant doucement, il me revient en mémoire, les prunes du pontquoi, du père Lebouc, au détour de la route, croquées, avec la laitière à la main, au soir venu. Reviennent sans effort les images d’été à la ferme.

    Les ombres du temps laissent place au clair d’été et aux saveurs sucrées. Je revois le grand hangar noir passé au goudron et les bottes de foin où Martine dansait sans se soucier de la poussière ni des temps à venir. Je sens encore la douce pénombre où les outils luisaient seulement et les liasses de ficelle danser sous nos yeux et nous inviter à faire pareillement.

    Je sens encore la manivelle de la grosse meule où l’eau fraiche montait se briser sur le fer de la faux et des grands couteaux de paysan… cinquante été plus tard la saveur de la prune s’installe au palais et à l’esprit et la ronde de ce fruit dégusté emporte ma mémoire dans les vergers aimés du soleil.

    une seule prune


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  • les pommes de terre

    Aujourd'hui

    Hier

    Les pommes de terre

    en plaine de Versailles

    ou à Mareil sur Loir


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  • voici la boule de fort Bernard et Jean Michel

    de mon pays de Loir.

    la boule de fort

    Mathieu dans le jeu de la boule à Mareil sur Loir

     

     

    la boule de fort

     

    Source Wikipédia 

    La boule de fort est un jeu de boule traditionnel en Val de Loire et aux frontières de cette région.

    La boule utilisée a son centre de gravité légèrement décalé (côté fort) par rapport à la bande de roulement (cercle de métal), ce qui a pour conséquence qu'elle ne suit jamais une trajectoire rectiligne, tandis que le terrain aux bords relevés, extrêmement « roulant », la fait en outre lentement zigzaguer.

    La boule de fort est classée comme jeu traditionnel des Pays de la Loire dans l'inventaire du patrimoine culturel immatériel français par le ministère de la Culture.

     

     
     
    Futreau naviguant sur la Loire.

    L'origine de ce sport est mal connue. Selon la version la plus répandue, des mariniers de la Loire auraient pris l'habitude de jouer au fond de leurs embarcations[3]. Cette théorie est jugée peu crédible du fait que les gabares, les grands bateaux de la Loire, sont beaucoup plus courts que le jeu et sont parcourus de membrures, avec un mât planté au milieu du navire.

    Une autre croyance fait remonter le jeu à Louis XV (ou au Premier  Empire, selon les versions), des prisonniers espagnols auraient eu alors l'idée de jouer avec des boulets au cours de la construction de la levée de la Loire (en réalité celle-ci a été construite par Henri II Plantagenêt à partir de 1170). Cette croyance est reprise en parlant de prisonniers de Jeanne de Laval.

    La plus ancienne référence connue d'un jeu de boule date de 1660 avec la mention dans la région angevine d'un jeu de paume possédant des jardins « dans l’un desquels jardins est un jeu de boule couvert d’ardoise, et un petit logement basty sous comble ». Un certain Furetière, dans un texte datant de 1691 cité par Emile Jouleain, fait référence à plusieurs reprises à la boule de fort, expliquant notamment que « le fort de la boule est l’endroit où le bois est le plus serré et, par conséquent, le plus lourd. »

    La passion de la boule est ancienne en Anjou. Au XVIIIe siècle et au XIXe siècle, les « sociétés » où l'on joue à la boule de fort sont très répandues. Également de façon marginale en Indre-et-Loire, dans sa partie ouest autrefois angevine.

    Ce jeu était essentiellement pratiqué par des hommes. La femme n'étant présente que par des représentations, le plus souvent suggestives. À Saumur, en 1871, « les mères, épouses, filles, brus, sœur, et belle sœur seront admises a la promenades dans l'allée du grand jardin, et à se placer autour du jeu de boule, mais elles ne seront admises à aucun jeu (…). En aucun cas il ne devra être question de nos dames »

    . Si, depuis les années 1970, certaines sociétés de jeu de boule de fort acceptent dorénavant les femmes (il existe même des challenges mixtes), celles-ci sont encore peu présentes dans cet univers masculin. 

    Ma tante Simone jouait il y a encore peu  à la boule de fort et à la belote.

    La BOULE-DE-FORT ? C'est un jeu local qui ressemble un peu aux autres jeux de boules... sauf que là, la boule n'est pas sphérique et le terrain pas du tout plat [+] .

    Autant la pétanque est exubérante, avec ses joueurs sur les petites places du midi, autant la boule de fort est calme, image de l'Anjou, la Touraine et de la Sarthe." Eh oui Jean Mi, c'est le jeu de pétanque qui peut me rendre plus agité qu'à l'accoutumé. En pays de Loir, le fléchois se pose.

    Les joueurs lancent à tour de rôle leur boule et tentent d'approcher au plus près le « maître » (cochonnet). Sur cette piste en forme de gouttière, la boule va rarement droit, oscillant entre son côté fort et son côté faible.

    Contrairement à la pétanque, le lancer de la boule de fort se fait la paume vers l’avant. Les meilleurs joueurs se servent de ces trajectoires courbes, avec plusieurs changements de direction pour éviter les boules déjà jouées.

    Les joueurs doivent faire preuve d'adresse, de souplesse et de concentration, avec un sens aigu des trajectoires. Ce jeu peut rester un loisir ou se vivre comme un sport, avec de nombreuses compétitions. Ouvert aux familles, il n'y a pas de limite d'âge à la pratique de la boule-de-fort.

     

    Les particularités de ce sport de boules sont principalement :
    * Une boule asymétrique, aplatie sur les côtés avec l'un plus lourd que l'autre, la boule étant lestée de plomb sur son côté « fort », d'où le nom du jeu.
    * Un terrain incurvé particulièrement grand (une vingtaine de mètres de longueur), autrefois en terre battue et aujourd'hui avec un revêtement en plastique.
    * Des boules pouvant mettre plus d'une minute pour atteindre leur destination, d'où des parties très longues pouvant aller jusqu'à trois heures,
    * pour un objectif de points de 10 ou 12 (comptés comme à la pétanque).

     

    LA PISTE

    Ce sport se pratique sur une aire spécialement aménagée que l'on appelle « le jeu ». Cette piste est en forme de gouttière et mesure de 18 à 24 mètres de long pour une largeur de 5 à 6 mètres (dimensions normées par la Fédération de boule de fort). Elle se termine aux deux extrémités par des madriers pour arrêter les boules.
    Autrefois les jeux étaient en plein air et étaient composés d'une surface en terre battue. A partir de la fin des années 1960 [+] , les jeux seront couverts et quasiment tous en plastique (résine synthétique), rendant leur entretien plus simple pour conserver une surface lisse et polie. Cependant plus fragile, le port des chaussons y est obligatoire.  


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