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Naître - disparaître
Naître - disparaître
Naître et disparaître sont deux verbes qui m’attirent dans un étrange cercle. Le maître des cercles me rassure. Sais tu que : « les extrêmes s’attirent et se rejoignent », me dit il d’un souffle léger. « Ils se touchent à fleur d’âme, à souffle vital premier à souffle fatal dernier ». Nous sommes des souffles ; parfois nous le perdons, sous l’aube de divines mains, de bouche gracieuse, de lèvres sucrées. Nous sommes des souffles coupés par le comique, le tragique des mondes libres, tyranniques ou en sage devenir.
Créer alors créer, créer jusqu’au bout de soi, jusqu’aux larmes expiatoires, jusqu’aux larmes du meilleur de son être, jusqu’au bout de ta vie dont tu es le seul maître. Créer pour mieux disparaître, à oublier sa personne.
Disparaître pour mieux apparaître autre part et embrasser et goûter les saveurs inconnues. Découvrir le maître des mots, le voleur de syllabes, le poète qui se charge de vivre ; Rencontrer la femme qui fait courir un homme d’un bout à l’autre d’horizons multicolores.
Disparus, les poètes ? non…
Ils sont parmi nous à faire des absences, des manques, des oublis et des douleurs : des mots courbes, des chants primitifs, des racines amoureuses, des sentiments au goût de noisette. Ils comblent avec deux trois riens, les vides des autres, de soi-même, des amnésies de vie et d’amour.
Qui un jour, n’a pas pensé à disparaître, un jour de brouillard, de sale cafard, d’un mystérieux trou noir à faire de ses heures : une tempête ? Un sourire, un regard, une pensée de belle positivité nous fait alors naître à nouveau et cela quelque soit notre état de vie, de santé, notre état-mine.
Il y a toujours un cœur, un esprit, à penser à toi,
en un souffle primordial, dans le jardin de nos bras, en art d’existence.
Sois en doux repos d’esprit, frémis d’amour en toutes fibres, sens l’air frais, respire l’arôme des plaisirs.
Naître ou disparaître dure un temps à peine confondu.
Ecoute le bouvreuil pivoine, la grive musicienne et sa sœur litorne, le verdier de ce matin. tu entres dans le cercle de paix parmi les cercles des cercles.
Reprends ton souffle me souffle-t-il et ton texte, qui ne tient qu’à un fil.
Amitiés
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Commentaires
Bonjour Philippe
Comme lorsque je regarde au loin, les parallèles se rejoignent dans une perspective infinie... tout n'est peut-être qu'illusion... ! Je n'irai pas voir si ces lignes se rapprochent, se fondent entre elles, s'épousent, mais je crois en l'utopie, le seul moteur de l'humanité, le seul qui le fasse avancer... alors je participe à l'effacement de toutes frontières qui coupent le souffle car notre planète est un cercle ou tous les humains s'attirent, se rejoignent, s'embrassent, naissent et disparaissent...!
Sers moi donc ce bon café...
Amicalement
Pierre
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Je viens de parcourir ce texte et je l'ai trouvé magnifique.
Bien amicalement
COCO