-
Crocus
Las des villes étouffantes où nul ne peut s’entendre
Les citadins blasés partent pour se détendre
Ils partent s’oxygéner n’en pouvant plus d’attendre
Vers un Eldorado où pousse l’herbe tendre
Devenus photographes armés d’autofocus
Un œil dans le viseur ils shootent les crocus
Des peintres plus entrainés installent leur chevalet
Et commencent à saisir de la vie le reflet
Au moyen d’une palette de couleurs et de pinceaux
Ils capturent les bourgeons les tiges qui s’aèrent
La branche qui fleurit la vibration de l’air
La lumière qui danse à la surface de l’eau
Comme une nappe jetée à la surface de l’onde
Le soleil déjà haut déverse sa clarté
Pour traduire la lumière les couleurs se confondent
Les rouges se mêlent aux bleus pour créer du violet
Sur l’herbe verte encore humide de rosée
De petites touches de bleu ont été déposées
votre commentaire -
voilà l'ami
tu montres à nouveau ta nouvelle frimousse
j'ai une surprise pour toi
le petit canon 712
te tires le portrait
sans frais
gentil camélia
qui se marre bien en douce
de je ne sais quoi
peut être du 712 !
fais bien attention
j'ai le sécateur
dans les doigts
tout le monde aux abris
2 commentaires -
-