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    Alain HANNECART

    Crocus

    Las des villes étouffantes où nul ne peut s’entendre
    Les citadins blasés partent pour se détendre
    Ils partent s’oxygéner n’en pouvant plus d’attendre
    Vers un Eldorado où pousse l’herbe tendre

    Devenus photographes armés d’autofocus
    Un œil dans le viseur ils shootent les crocus
    Des peintres plus entrainés installent leur chevalet
    Et commencent à saisir de la vie le reflet

    Au moyen d’une palette de couleurs et de pinceaux
    Ils capturent les bourgeons les tiges qui s’aèrent
    La branche qui fleurit la vibration de l’air
    La lumière qui danse à la surface de l’eau

    Comme une nappe jetée à la surface de l’onde
    Le soleil déjà haut déverse sa clarté
    Pour traduire la lumière les couleurs se confondent

    Les rouges se mêlent aux bleus pour créer du violet
    Sur l’herbe verte encore humide de rosée
    De petites touches de bleu ont été déposées

     


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  • camélia

    voilà l'ami

    tu montres à nouveau ta nouvelle frimousse

    j'ai une surprise pour toi

    le petit canon 712

    te tires le portrait

    sans frais

    gentil camélia

    qui se marre bien en douce

    de je ne sais quoi

    peut être du 712 !

     

    fais bien attention

    j'ai le sécateur

    dans les doigts

    tout le monde aux abris


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  • salut l'ami


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