• Familier,

    avec les souvenirs de jeux avec Cathy et Mimi,

    des découvertes des jeux d'ombres et de lumières

    de rencontre avec soi-même

    de parties de pétanque mémorables

    de vacances bleutées

    d'exploration sensorielle

    j'y observe encore les pinsons

    j'y travaille les saisons

    j'y rêve avec raison

    avec la nature

    je construis des ponts.


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  • En intime profondeur 

    le regard happé par les arbres

    voyez l'oiseau blotti

    et les feuillages

    frissonner en votre âme.

    philippe


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  • le jardin

     

    J’avais une rubrique intitulée « jardins » dans mon ancien blog sur la plateforme artblog, depuis disparue, que j’aimais bien alimenter. J’ouvre aujourd’hui cette nouvelle rubrique « les jardins » pour m’y promener à nouveau. L’idée m'est venue après la lecture d’un article «  le jardin, un cas d’espace » dans l’hebdomadaire le point du 16 mars 2017.

    C’est particulièrement dans cet endroit que j’aime marcher, m’immobiliser, reprendre mon souffle et mettre des points au bout de mes idées.

    Avant que de me faire triturer les côtes et le bassin par l’ami ostéopathe ; j’ai lu l’article en question dans un bar tenu par nos frères portugais, le dos solidement calé à la chaise. J’ai souligné comme à l’habitude les passages dans les allées d’encre pour vous en faire sentir les passages délicats. Le mot jardin viendrait de clôture en ancien français.

    J’y retiens comme ma respiration sur la table de l’ostéo, le fait qu’on apprenne  à connaître son jardin, les jardins qu’après de nombreuses visites. Il me semble vrai «  que dès qu’on tente de les comprendre, ils se révèlent chargés d’une épaisseur et d’une densité qu’au premier regard, on ne soupçonne pas, tout comme cette foutue asymétrie du bassin.

    Au jardin, s’y articulent un espace fixe, immobile et le changement permanent des saisons , des teintes et des régimes de lumière. »

    C’est la plus petite parcelle du monde et c’est la totalité du monde ». A l’urgence, c’est  bien, entre le seringat, les poiriers et l’eucalyptus  que je pense à la pluralité des mondes, à l’intelligence artificielle révolutionnaire, au jour qui passe et aux framboisiers à attacher.

    Belle journée.

     


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  • la belle usure

     

    La belle usure.

     

    Sans appel.

     

    Vous devez faire attention à votre dos 24 sur 24, 365 sur 365. C’est le printemps et le temps de certains renoncements. Laisser les lourdes charges à terre, se déplacer en hâte mesurée. Se dire que Courir devient un mot tabou. Laisser la balle jaune dans le fond du sac. Faire avec la nature et les becs de perroquet. Limiter les dégâts et les plaques de verglas. Penser au droit de retrait lors d’assauts répétés des usages et plans d’actions répétés…

     

    Alors la marche devient comme encore plus, une évidence contre la belle usure. C’est bien ainsi car ne sommes nous pas au départ des marcheurs, devenus tels en nous redressant et en levant la tête. Penser en levant chaque pied. Marcher avant qu’on ne puisse plus se déplacer par la force des choses et par le fait que Mister pétrole  finira bien par ne plus délivrer de gouttes. Se mettre en route avec les nuages rêveurs et faire acte de lenteur quant tout s’agite, tante Gigite.

    Oser le silence.

    Affûter les idées comme on s’affûte le corps. Oui Sylain, se purger avant que la poussière ne recouvre nos os. Rencontrer ceux et celles qui ralentissent le temps avec le sourire aussi en dedans. Glisser sur la peau de la terre sans en faire mystère. Mesurer  les autres usures de cette jeune et vieille Terre et échanger les bonnes pratiques avant de saluer l’Univers.

    S’alléger et rire avec le vent, la pluie,

    et ensemble s’effacer

    parce que c’est ainsi,

    mon ami et mon frère.

     


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  •  

    Pas de besoin. Juste envie de silence. Plus d’automatisme, ni de standardisé ni de monnayable, ni  de connexion.  Envie de rester vivant. Retrouver les hauts lieux de son âme.  Penser  et peut être appeler  les amis magnifiques. Fermer les fenêtres aux banquiers, aux perturbateurs doctrinaires. En finir avec les liquidateurs et tueurs de rêves. Laisser loin les faiseurs d’opinions  et de pognon, loin, loin… Clamer haut notre condition humaine et non  pas la nouvelle numérique. Laisser   les ordinateurs qui n’oublient rien, gardent tout  et qui ne savent pas faire pardon. Penser liberté et l’assumer. Vivre un peu seul en bel kairos.

    En soi

     


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