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    Je ne suis pas un vrai voyageur. Plutôt du style voyage immobile. Sans aller loin, les passions humaines, les ciels changeant, les frasques du quotidien, les murs aux prises du temps, agitent           mon imaginaire. J’ai sous les yeux le spectacle sans cesse renouvelé du commun ou pas. Hier je croise en voiture le président qui se rend à Versailles, avec un planton tous les trente mètres ; aujourd’hui j’écoute Berlin de Lou Reed, avec des mots tout autour de moi. J’accepte leur invitation à danser sur les lignes. Je m’enracine et m’embarque en même temps. Je pense avoir une grande habileté à rêver et je fais le tour du monde assis sur mon fauteuil rouge et noir. Je goûte aujourd’hui, à petites lampées, à petites gorgées, le jour qui passe. J’use du je pour faire tourner les mots de Giono doucement sur la langue, les collant au palais, puis je laisse leurs effluves , monter au cerveau, en colonnes montante, à en faire de précieuses émotions, des souvenirs tendres et délicats. Comme en asile passagère, j’y trouve la paix et le fil du temps qui me va bien. Les heures s’abandonnent et prennent distance des certitudes de toutes couleurs qu’elles soient. A   doute sucré, je marche quand même un peu sur la neige qui fond déjà sous mes pas. Tout ce plaisir à perdre du temps et se retrouver en Italie avec Giono qui a en tête un nouveau roman…

    voyage immobile

     


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  • Je voyage jusqu'à l'horizon

    où tu m'attends infiniment

    chaque pas me rapproche

    de toi, au cœur des saisons

    Le silence éclaircit le néant

    la vie jaillit d'une source

    à deux pas de l'endroit

    où tu m'as donné un baiser

    depuis glissé dans ma poche.

     

    Je voyage en première inconnue

    jusqu'à oublier

    que je suis seul à comprendre

    ce qui m'est advenu

    qu'importe, poussière

    est une belle fin

    esprit et âme, devenus.

    Je voyage


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    Comme une intention

     

    S’installer dans la barque

     

    Un nouvel ancrage

     

    Une aspiration au mouvement

     

    Aux remous, aux océans

     

    Comme une intention

     

    S’installer dans la barque

     

    La tête bien au dessus de son âge

     

    Une aspiration, un voyage assurément

     

    Aux remous, aux océans

     

    Comme une intime révolution

     

    Un appel du grand large

     

    S’installer au cœur de sa barque.

     


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    le voyage

    O Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l'ancre !

    Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,

    Plonger au bord du gouffre, Enfer ou Ciel,

    qu'importe ?

    Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !

    Baudelaire "le voyage "

    Baudelaire - le voyage

     Les fleurs du mal

     


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  • Que de routes possibles.

    Aller plus loin, aller jusqu'au bout de soi, jusqu'au bout de ses peurs, de ses doutes, de ses certitudes. Aller à travers les masques du temps, les savantes caresses, les yeux plantés dans d'autres yeux, se faire véhiculer par les mots de Rimbaud..

    Voir et se perdre pour mieux revenir, nous revenir. 

    Que de routes possibles et revoir mon visage, mon destin, mon âme sourire aux miens, aux tiens..

    Revoir ce qui faisait mon chemin, aimer de nouveau les ordinaires, les lumières de notre quotidien.

     

    Ensemble pour demain

    aller plus loin


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