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    Entreprendre le voyage en bon sacrilège sédentaire. Laisser l’ozone tranquille et faire son trou au seuil de son plus bel intérieur. Atteindre les sommets tibétains au  niveau de sa mer intérieure. Sous le phare de son bureau, à l’entrée de sa cabane de bois tendre, à l’ombre d’un nuage égaré, à la fenêtre de son âme fendue, à la fin d’un chapitre à peine sec, qu’importe le lieu, pourvu que notre nomadisme marche à côté de nos instincts de jeune sédentarité. Par nos innombrables racines, nos pensées profondes ou vaporeuses, nos repas ou nos diètes, nos fraîches lectures, nos chauds souvenirs, nos mimes et nos actions, nos noirs dessins et multicolores destins, nos danses, nos rangements, nos expositions à tous et à tout, nos marches de travers, nos cours et jardins, partir en voyage.

     

    Rejoindre le Nyanza

     et faire disponibilité de son être

     

    Ensemble

     


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    Comme une femme à son bras, quand Rome éclaire sa plaine, à nos yeux parisiens

     

    Du ciel aux ruines, fumantes encore à nos jeunes âmes, je pense à vous…

     

    Ces photographies perdues en ton sein, Panthéon, j’ai retrouvé présent souvenir

     

    Hors de moi, j’ai perdu un instant le doux contact de ta peau, collée à moi.

     

     

     

    Ecriture au seizième décuplée, ne triche pas, les mots à ce nouveau siècle sont miens

     

    Désuétude assurée, les antiques charmantes, faîtes dames, je pense à vous…

     

    Ces marbres au cœur ont glissées, Bhorgèse et Romanico, Lazzio à Roma, applaudir

     

    Conscience, j’ai vu l’aube à l’horizon, nous embrasser toutes eaux mélangées, ma foi.

     

     

     

    Nous goûtions paresse latine, grands cousins libertins, et au clair de nos pas

     

    Des places Venise à Espagne, nous nous perdions à faire devoir de nous revenir

     

    L’éternel battait mesure, de Trévi à Médici , du pourpre au bleu s’ennoblir

     

    France Italie, nous sentions l’air des temps d’hier à aujourd’hui, tu le crois !

     

     

     

    Les discours, je faisais dans tes ruelles, dans tes draps, après tout pourquoi pas

     

    J’ai vibré comme j’aimerai que fissent encore nos jeunes rois et apprentis d’un monde

     

    Qui cherche sa voie ; je t’ai aimé plus fort , parole, comme la dolce vita

     

    Les mots d’Antan à ce Jouir, ont pris politique de nos corps en sueur féconde.

     

     

     

    Comme une plainte à la France, le courage et l’amour comme remèdes

     

    Une solide formation aux esprits égarés

     

    J’ai vu les yeux des romaines, prêts à refaire civilisation et braises du vieux continent

     

     

     

    Au parc Borghèse, le grand cèdre célèbre peintres, musiciens, philosophes, femmes et hommes à l’amicale et à notre seule issue qu’est notre fraternité.

     

     

     

    ensemble

    Rome

    huile : Rinat Animaev


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  • Maroc

    Ensemble

    par dessus les mers

    Bienveillance

    Evolution commune

    l'écoute pour chemin

    Bonne journée


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  • Mont St Michel

    Le ciel ouvert aux acrobaties

    des goélands

    Belles facéties

    au grand vent


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  • Roger-Pol DROIT.- "C'est un nouveau champ de recherche en effet. Parce que la marche, activité la plus naturelle qui soit, est en même temps éminemment culturelle, comme l'alimentation et la reproduction que chaque civilisation ritualise à sa façon. Cette attention nouvelle me semble liée au fait que nous sommes de plus en plus transportés et véhiculés et que nous marchons de moins en moins. Or la marche est le propre de l'homme au même titre que la parole. C'est parce qu'on marche qu'on pense. L'homme est un être parlant et pensant, selon la définition d'Aristote."

    Sylvain Tesson- dans géographie de l'instant - Décrivant l'activité chérie des Russes : "pagouliat", se promener. "On marche dans la rue, on flâne, par zéro ou - 25 degrés. Occupation simple d'un peuple économe pour qui se montrer, se rencontrer et se parler a encore du sens."

    Bernard Clavel - dans les petits bonheurs -

    "Alors ! C'est pas l'heure de l'école, des fois ? - J'allais le mener, assurait ma mère. - Pas la peine , je passe devant. C'était ce que j'espérais. Je m'habillais en grande hâte. Quelle joie que de marcher en tenant la main osseuse de cet homme que toute la ville admirait ! Comme j'étais fier de connaître le père Seguin..."

     Jean Giono - Le chant du monde

    ... Sur un chemin qui montait à un village, un homme accompagnait un mulet chargé de paquets de tabac. Les vieux hommes du Rebeillard étaient sortis devant leurs portes. Ils avaient entendu les clochettes du mulet. Ils écoutaient. Ils languissaient sans tabac. Les femmes les regardaient en riant.

    - Ca vient, ça monte, disaient-elles.

    Alain - Propos sur le bonheur. - dans le chapitre " regarde au loin" - "L'Etat devrait tenir école de sagesse comme de médecine. Et comment ? Par vraie science, qui est contemplation des choses, et poésie grande comme le monde. Car la mécanique de nos yeux, qui se reposent aux larges horizons, nous enseigne une grande vérité. Il faut que la pensée délivre le corps et le rende à l'Univers, qui est notre vraie patrie."

    Cesbron - "journal sans date" - "A la campagne, on ne rencontre que des familiers, à la ville, on ne croise que des inconnus : c'est une autre planète.

    François de Cornière " je prends le plus souvent le trottoir au soleil. J'y pense en traversant la rue pour quitter l'ombre, rejoindre de l'autre côté mon ombre qui maintenant me suit." 

    Jacques Lacarrière - Chemin faisant - "La liberté des chemins, la danse des saisons d'autres que moi les ont connues pour des raisons bien différentes. Moi, j'ai marché pour mon plaisir, l'apprentissage éphémère d'une autre façon de vivre. Eux, l'ont fait par nécessité pour gagner leur vie ou ne pas trop la perdre. Selon que l'on est randonneur ou chemineau, flâneur ou divagant, on ne voit pas la route, le gite ni les hommes de la même façon."

    philippe Pottier - je marche chaque jour cette semaine, pour me redresser le dos, aller

    la marche - passages choisis dans mes lectures.

    à la médiathèque et voir le printemps faire sa toilette. 


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