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    Le pont-quoi est vendu

    il reste une âme qui va entretenir le feu de l'amicale

    il reste nos souvenirs rouges de vie

    et toi le ciel qui balaie la ferme

    de nos joies, amours, peines

    jamais disparus

    ensemble

     


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  • le passage

    A hauteur d'homme, je déroule ma vie.

    Ma nouvelle antidote : la lenteur

    En solitude aimable et choisie

    Je fais métier à contempler les heures.

    Nourrir l'amicale des êtres

    les cartes à la main

    reprendre mon métier d'homme

    je reconstruis les petits ponts

    Energie à naître

    juste le chemin

    en douces pensées

    je fais seuil

    en toute raison.

     

     

     


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    Au soir venu, les hommes pensent aux belles passerelles empruntées. La passerelle que leurs aïeux ont prises pour aller de l'autre côté. La passerelle qu'ils prennent chaque jour pour aller en cœur de mine. La passerelle pour aller de l'autre côté de l'autoroute pour recoudre le monde. La passerelle de leurs rêves pour retrouver leur intime. La passerelle des temps pour retrouver humanité et soleil levant.

     

     


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    Comme une femme à son bras, quand Rome éclaire sa plaine, à nos yeux parisiens

     

    Du ciel aux ruines, fumantes encore à nos jeunes âmes

    Comme une femme à son bras

    je pense à vous…

     

    Ces photographies perdues en ton sein, Panthéon, j’ai retrouvé présent souvenir

     

    Hors de moi, j’ai perdu un instant le doux contact de ta peau, collée à moi.

     

     

     

    Ecriture au seizième décuplée, ne triche pas, les mots à ce nouveau siècle sont miens

     

    Désuétude assurée, les antiques charmantes, faîtes dames, je pense à vous…

     

    Ces marbres au cœur ont glissées, Bhorgèse et Romanico, Lazzio à Roma, applaudir

     

    Conscience, j’ai vu l’aube à l’horizon, nous embrasser toutes eaux mélangées, ma foi.

     

     

     

    Nous goûtions paresse latine, grands cousins libertins, et au clair de nos pas

     

    Des places Venise à Espagne, nous nous perdions à faire devoir de nous revenir

     

    L’éternel battait mesure, de Trévi à Médici , du pourpre au bleu s’ennoblir

     

    France Italie, nous sentions l’air des temps d’hier à aujourd’hui, tu le crois !

     

     

     

    Les discours, je faisais dans tes ruelles, dans tes draps, après tout pourquoi pas

     

    J’ai vibré comme j’aimerai que fissent encore nos jeunes rois et apprentis d’un monde

     

    Qui cherche sa voie ; je t’ai aimé plus fort , parole, comme la dolce vita

     

    Les mots d’Antan à ce Jouir, ont pris politique de nos corps en sueur féconde.

     

     

     

    Comme une plainte à la France, le courage et l’amour comme remèdes

     

    Une solide formation aux esprits égarés

     

    J’ai vu les yeux des romaines, prêts à refaire civilisation et braises du vieux continent

     

     

     

    Au parc Borghèse, le grand cèdre célèbre peintres, musiciens, philosophes, femmes et hommes à l’amicale et à notre seule issue qu’est notre fraternité.

     

     

     

    ensemble

     


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    Roger Judrin écrit  que « tout le monde porte un roman en soi". Celui de sa vie. Je pense que chacun porte aussi un voyage en lui.

    tout le monde porte un roman en soi.

    Un voyage hallucinant, épique, unique qui nous porte du Mont Vénus au brasier de l’oubli ou dans la grande bibliothèque des hommes…Alors en ce début d’août 2013, alors que les vacances occupent les esprits, je vais pendant ce temps d’écriture, prendre la mer et les mots comme rafiots et faire un bout de voyage avec vous. Les alizés soufflent sur le continent intérieur. Dans le sillage des ans, j’accoste en été. Sac à dos, un livre à la main,  l’ océan invite à jeter rides et soucis par dessus bord. Le grand François surveille ses salines. Annie parle de ses amours avec son confident de toujours. Le ciel sent l’iode et les maisons basses, les confitures qui cuisent dans le chaudron. Au bastingage, je vois ces gars qui pêchent sur une rengaine millénaire. Nous longeons la côte ; la forêt fauve regorge  de fauves, d’âmes fondues, de nomades magnifiques, de naufragés imposables. Un  guérilléro près de moi fait le grand plongeon en lui-même. Il rejoint rapidement ses abysses. Les volutes-souvenirs s’accrochent au mât principal. Jacques Bellefroid  dit à son voisin que le plus petit instant de vie reste plus fort que la mort. Rinat peint Dinan. Des milliers touchent au port.  Les tourterelles passent au-dessus du navire. Je profite de cette écriture vagabonde en compagnie de femmes belles et cambrées. Les vagues portent les fantasmes en écume- cosaque.

    A marée haute, je prends le large et retourne au cœur de la saison jaune et bleue. ….

     


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