-
-
Par l amicale des êtres le 17 Janvier 2018 à 14:22
Un Orient sans mirages: Georges Gasté
Exposition du samedi 4 novembre 2017 au dimanche 18 février 2018 Musée Lambinet Versailles
Dans la grande famille des Orientalistes, Georges Gasté (1869-1910) est un peintre et photographe atypique : alors que le voyage en Orient servait le plus souvent à reproduire en atelier les fantasmes de quelques uns, cet artiste a pleinement vécu l’Orient, immortalisant en reporter inspiré les populations locales qu’il côtoyait, en Algérie, puis en Egypte et en Inde.
Recherchant jusqu’à l’obsession l’émotion et la vérité, George Gasté a créé une oeuvre vibrante et forte, qui affirme un regard d’auteur d’une surprenante modernité, notamment dans ses photographies.
L’exposition Un Orient sans mirages a été conçue comme une suite logique de celle que le Musée Lambinet a consacré du 20 mai au 16 juillet 2017 au peintre orientaliste André Suréda, composant ensemble une « saison orientaliste » à Versailles.
L’exposition consacrée à Georges Gasté répond à un double objectif : raconter l’histoire d’une vie et d’une oeuvre confondues, mais aussi inviter des artistes contemporains, français et orientaux – Nadia Benchallal, Jean de Boysson, Jacques Chauchat, Hugues Decointet, Faisal Samra – à réagir à l’oeuvre de Gasté.
Une manière de nous faire comprendre qu’à toutes les époques, des artistes ont créé des passerelles fécondes entre Orient et Occident, à l’image de ces peintures et photographies de Gasté, invitations au voyage, mystérieuses et poétiques, qui racontent un Orient à la charnière entre deux siècles, bien loin d’un mirage…
Commissariat : Aude de Tocqueville
Scénographie : Pierre DavidJe suis allé à l'expo et j'ai passé la passerelle
et photographié ses toiles et photographies.
philippe
2 commentaires -
Par l amicale des êtres le 27 Décembre 2017 à 12:04
La mer
J'écoute la vague s'écraser, lourde de tous nos présents. Je vois l'écume d'abord blanche, puis qui prend les couleurs vertes de l'océan sans se plaindre.
Je pourrais rester là des heures à regarder le tableau de Rinat Animaev en écoutant le grondement des années au cœur des embruns.
Les rouleaux montent encore et déposent le sel de mes souvenirs sur ma peau frissonnante.
1 commentaire -