• Pour Cesbron, le monde est une blessure ouverte.

    Pour un autre, une chance sur l’échiquier du néant.

    Pour un passant sous ma fenêtre, une ouverture sur l’univers.

    Pour beaucoup, une planisphère.

    Jean jure que c’est le support de notre destin.

    Paul n’en sait rien.

    Peut être le final, le commencement…

    un journal que Suzanne porte à la main…

    les milliards d’humains sur ce pont entre hier et demain.

    le monde

     

     

     


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  • un sens à notre aventure collective et individuelle

    la permanence à travers le changement

    comme l'écrit Jean d'Ormesson

    " Y a t-il quelque chose

    y a t-il une substance qui persiste dans un monde

    où tout change et où tout passe ?"

     

    cette quête humaine

    de découvrir un sens à

    notre aventure collective et individuelle

     

    Indispensable Philosophie

    Ensemble

     


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  • douter est un refuge

    Douter, car aucune connaissance n'est la vérité. Nous ne connaissons jamais absolument ce qui est, ni tout ce qui est. Nous savons par notre sens, notre raison, nos concepts, nos instruments, nos théories et je rajouterai aux mots de Comte - Sponville, nos pratiques aussi.

    Douter, car un savoir qui se dit certain est certainement vrai au moment dit, dans une certaine situation, valable sous certaines conditions... cependant en le rendant incertain, évolutif, me le fait penser autrement et cela me plaît et me réjouit.

    Douter aussi de mes forces et de mes faiblesses aussi me permet aussi de relativiser sur ma propre condition. Pour sourire et faire un clin d'oeil à J Michel, je peux être Fanny à la pétanque sur une partie, en gagner deux autres à la suite avec les mêmes aptitudes, le tout dans le même moral,  car le doute fait partie de la tactique et m'habite. Il est mon refuge.

     Le plaisir de gagner est fort, le plaisir de voir gagner l’est tout autant car le doute ou le suspens, la raclée mémorable dans le cas présent vaut étonnement et donne le plaisir d’être au monde et d’être ensemble à partager ces moments, le doute comme témoin et caverne de souvenirs.

     

     

     

     

     


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  • L'idée est de faire politique de soi, pour donner envie à autrui de s'interroger.

    Cela m'amène à écrire sur le thème de la philosophie.

    Comme disait Montaigne : La vraie liberté, c'est pouvoir toute chose sur soi.

    Pourquoi donner envie donc de philosopher.

    Faire en sorte que les gens s'interrogent, c'est déjà philosopher que de se demander si on doit le faire. Aristote l'écrivait pour montrer un chemin et nous conduire à meilleures raisons.

    Philosopher : penser plus loin qu'on peut, plus loin qu'on sait et faire une vie plus humaine, plus lucide, plus sereine, lus raisonnable, plus heureuse, plus intense, plus libre. André Comte - Sponville  l'écrit admirablement dans son livre " la plaisir de penser". Admirablement car admirer dans le sens premier. Montaigne prend le mot admiration comme le fondement de toute philosophie. Admirer ; s'étonner de ce qui est.

    La grandeur de vivre, la grandeur de s'étonner, la grandeur de choisir de se cacher ou de se découvrir à autrui, la grandeur de se surprendre entre amis  et avec tout être, ayant la chance de pouvoir exister est à portée de chacun.

    Voilà ce qu'il y a  en partie dans le titre " se découvrir quand il fait si bon se cacher".

    Se cacher, c'est aussi l'idée de mettre le silence dans sa plus belle cachette : la conscience.

    Se découvrir pour dire aux passants et aux passantes que leur sourire vaut la plus belle partie d'existence.

    En parlant de partie, dire le plaisir de partager l'art de pointer, de tirer, d'approcher et de conduire une mène comme on mène sa vie.

    Ensemble

    se découvrir quand il fait si bon se cacher

     

     

     


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  • la pause

    La pause

    Le mot pause désigne de manière générale un arrêt temporaire, c'est-à-dire la cessation d'une activité puis après un certain temps sa reprise....

    Le silence revient de droit faire une entaille dans la journée. La joie est certaine et le murmure du vent glisse sur les volets bleus. Les traits  de lumière viennent alors danser en zouk paillettes dans la salle principale.

    L'été est propice à retrouver sa mère  intérieure.


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