bonne poignée de mains

ami Erik

….

l'artiste œuvre pour le beau

et l'élégance

...

Ce goût du silence

à peine le crissement de la neige sous ses pas

le soleil qui s'invite parfois

des rencontres fortuites avec le papa de Bruno, puis  Sylvie

et

puis la ballade tranquille vers Paris

voir le grand cormoran noir, les boules de neige de l'enfance.

Il n’était point d’avis dans tout chemin

En pays de la galaxie numéris

Qu’un autre sur lui ne dévisse.

Amours vrais ou faux

Sciences, faits de société

Ou tout autre sujet déguisé

Sur belle place ou échafaud

Se colorait de rouge, de jaune

Ou de toute teinte même ocre

Pourvu que ça crie, que ça choque

Que les branches de l’aulne

Ploient sous leurs conseils avertis

Et aux défendeurs, la juste reconnaissance

Des loups, des renards, des moutons et brebis de France

Qui hantent les granges et les ministères pour la vie.

Qu’importe d’où vient le conseil

Qu’importe le nombre qui aime

Un jour, un autre dilemme

Prendra soin de se tirer les oreilles.

J’aime ce qu’écrit Erik Orsenna dans son livre « La Fontaine, une école buissonnière ».

 L’amitié est une chaîne, qui se moque des époques. L’admiration est toujours contemporaine.

J’aime aussi, en parlant de Montaigne : en se refusant à l’importance, il est descendu jusqu’au centre invisible de ce très changeant mystère : un être humain.

Et sa conclusion : Et c’est ainsi qu’ils sont frères tous deux, Montaigne et La Fontaine, et frères de toutes celles et tous ceux embarqués dans cette irremplaçable aventure : le métier de vivre.

 Bien ensemble.

toile : Rinat Animaev

Respiration

Juste un souffle léger

Le loir à la Loire

Un temps  passé ensemble

Qui fait présent de nos vies

Le loir passe et Ronsard

Nous aime toujours.