• le passage

    A hauteur d'homme, je déroule ma vie.

    Ma nouvelle antidote : la lenteur

    En solitude aimable et choisie

    Je fais métier à contempler les heures.

    Nourrir l'amicale des êtres

    les cartes à la main

    reprendre mon métier d'homme

    je reconstruis les petits ponts

    Energie à naître

    juste le chemin

    en douces pensées

    je fais seuil

    en toute raison.

     

     

     


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  • la route

    Il est temps de retrouver la route.  Je vais ré- apprendre à lire la carte du monde. Incontestablement, à force d'user les chemins numériques, les sentiers d'abrupts contractuels, les exigences de simple industrie ; j 'ai laissé les ronces et les terribles opinions couvrir mon itinéraire. A force de trouver des solutions , j'ai perdu le goût de mon originel breuvage. Les folies humaines naissent parfois dans les esprits de jachère connue. Les femmes et hommes de bon sens et de généreuse entreprise ne combattent plus vraiment le mauvais goût et les friches intellectuelles. Il est plus commode de parler à des machines. Les vertus du silence se fraient un difficile chemin dans le brouhaha des tapotements sur les claviers personnels. La robotique intelligente se dote d'un statut juridique inédit et pendant ce temps je cherche mon bâton pour me tenir au tracé que je me suis promis. ensemble


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  • Au long cours, les fleuves humains s'attendrissent.

    Au long cours, les fleuves humains s'attendrissent. Il y a quelque chose de subtil reposant à prédire leurs doux remous et leurs bouillonnements aux piliers du temps. Le dimanche porte un sage orgueil à les voir longer ses flancs et voir leurs eaux simplement se mêler. Leurs passages seront communs souvenirs. Aux berges oubliées,  les sentiments limpides se glissent en nos prairies fertiles. Ensemble


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  • les chemins d'écriture

    Les chemins d'écriture se cachent dans les hautes herbes gelées. La direction à prendre n'est pas certaine. Il faudra prendre le temps de regarder longtemps le rouge gorge avant de mettre la plume dans l'encrier. Sans doute se traverser de part en part pour comprendre la vie qui s'écoule goutte à goutte.. je laisse l'article en jeune jachère, pour aller au marché de Viroflay.

    Je m'échappe du dispositif comme l'appelle Sylvain Tesson. Ce n'est pas une véritable fuite, non c'est se mettre dans un repli de la grande histoire, se mettre  en refuge dans un monde toujours aussi rouge sang et marqué de larmes. Tenir la cap d'espérance pour les siens et les taiseux merveilleux. A l'aspire du flux baignant le Loir et la mémoire des hommes de bonne et sage volonté, l'année termine sa course, nue ou vêtue selon la rive de chacun...


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  • Au curieux du monde ouvert au ciel

    l'espoir entretenu

    aux ailes déployées

    une vie intéressante en jubile prémonitoire

    explorons les possibles humains 

    au fil du destin


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