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    Au soir venu, les hommes pensent aux belles passerelles empruntées. La passerelle que leurs aïeux ont prises pour aller de l'autre côté. La passerelle qu'ils prennent chaque jour pour aller en cœur de mine. La passerelle pour aller de l'autre côté de l'autoroute pour recoudre le monde. La passerelle de leurs rêves pour retrouver leur intime. La passerelle des temps pour retrouver humanité et soleil levant.

     

     


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    Comme une femme à son bras, quand Rome éclaire sa plaine, à nos yeux parisiens

     

    Du ciel aux ruines, fumantes encore à nos jeunes âmes

    Comme une femme à son bras

    je pense à vous…

     

    Ces photographies perdues en ton sein, Panthéon, j’ai retrouvé présent souvenir

     

    Hors de moi, j’ai perdu un instant le doux contact de ta peau, collée à moi.

     

     

     

    Ecriture au seizième décuplée, ne triche pas, les mots à ce nouveau siècle sont miens

     

    Désuétude assurée, les antiques charmantes, faîtes dames, je pense à vous…

     

    Ces marbres au cœur ont glissées, Bhorgèse et Romanico, Lazzio à Roma, applaudir

     

    Conscience, j’ai vu l’aube à l’horizon, nous embrasser toutes eaux mélangées, ma foi.

     

     

     

    Nous goûtions paresse latine, grands cousins libertins, et au clair de nos pas

     

    Des places Venise à Espagne, nous nous perdions à faire devoir de nous revenir

     

    L’éternel battait mesure, de Trévi à Médici , du pourpre au bleu s’ennoblir

     

    France Italie, nous sentions l’air des temps d’hier à aujourd’hui, tu le crois !

     

     

     

    Les discours, je faisais dans tes ruelles, dans tes draps, après tout pourquoi pas

     

    J’ai vibré comme j’aimerai que fissent encore nos jeunes rois et apprentis d’un monde

     

    Qui cherche sa voie ; je t’ai aimé plus fort , parole, comme la dolce vita

     

    Les mots d’Antan à ce Jouir, ont pris politique de nos corps en sueur féconde.

     

     

     

    Comme une plainte à la France, le courage et l’amour comme remèdes

     

    Une solide formation aux esprits égarés

     

    J’ai vu les yeux des romaines, prêts à refaire civilisation et braises du vieux continent

     

     

     

    Au parc Borghèse, le grand cèdre célèbre peintres, musiciens, philosophes, femmes et hommes à l’amicale et à notre seule issue qu’est notre fraternité.

     

     

     

    ensemble

     


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    Des mots, des idées en vrac, des exigences

     

     

     

    La bien pensance fait chier. Penser bien, c’e n’est pas mal d’y penser. Mais quand j’y pense, la police des pensées n’est pas bien loin.

     

    Faudrait quand même pas trop déconner ?

    On ne va lancer un débat, surtout qu’il est tard.

     

    Enfin si un petit, le débat est notre forêt.

     

     

     

    D’accord on cause, on échange avec notre bon vieux langage, pas de slogans qui couchent les arbres sur les murs.

     

     

     

    Bon, les esprits chagrins vont me dire que l’article couché devant vos yeux ne respecte aucune norme. Voilà le mot est lâché.

    La norme, c’est énorme !

    bref j’aime le sucré et le salé.

     

     

     

     Tout ça pour quelle humanité ?  avec un monde qui porte encore des hommes qui font mal aux autres et pour qui les mots sont une grande frustration à ne pas les comprendre et donc à ne pas les aimer.

     

    Un rire passe à travers la pièce. Je respire. Y a tellement de surdimensionnement de tout, qu’un petit rien me ramène à nos contradictions.

     

    Je pense encore à cet homme qui n’a écrit qu’une phrase de sa vie. « Je vous aime ». Bien synthétique.

     

    Le ciel ce soir a la couleur du bonheur et pourtant l’Europe peut basculer dans le précipice ou alors se remette à repenser son modèle. Enfin nous quoi à réfléchir à ce que nous voulons devenir ensemble.

     

    Putain, le monde se tétanise, j’ai envie de bouger

    Toutes ces défaites qui couvrent encore les murs et hantent nos esprits.

     

     Les âmes, les territoires, les corps perdus. Qui libérera la véritable parole et transformera tant de colères en belles exigences du vivre ensemble. Ce soir j’ai une curieuse façon d’écrire.

     

    Je pense à vous.

     


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    ... "En pénétrant avec le regard,

    profondeurs et essences des choses,

    nos essayons finalement

    de les révéler

    et

    de les transmettre au monde".


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  • Rinat Animaev

    ..."L'école des arts et de la création - c'est une chaîne qui ne peut être cassée, ni par le temps, ni à cause des frontières.

    Au Tadjikistan nous parlions tout autant de Michel Ange, d'Hokusai, que nous essayons de comprendre les canons artistiques égyptiens et grecs.

    Aujourd'hui je peins tous les jours. Quand il fait beau, je travaille en plein air. Les jours de mauvais temps je m'exerce dans mon atelier. Je n'aime pas rater une belle journée en restant entre mes quatre murs : voilà pourquoi vous ne pouvez pas me rencontrer chez moi, que le soir..."

    extrait du livre "Mon regard sur le monde"

     


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