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    Histoire de lâcher prise.

     

     

     

    Tous les matins, je me lève et je regarde par la fenêtre de la chambre. Jean-Paul Dubois fait la même chose, et lui se lève à midi.

     

     

     

    Les dernières nouvelles de Sylvain Tesson parlent de s’abandonner  à vivre. Je prends.

     

     

     

    Je respire  à pleins poumons et hume les derniers œillets rouges, toujours en grande forme fin décembre, dans la balconnière en fer forgé.

     

     

     

     Je pense à cette péniche qui emporte certaines de mes vieilles croyances,  au loin de mon présent. Le grand troupeau de Giono passe sous ma fenêtre. Accoudé, je repars aux champs du Pontquoi. Je reviens avec les mésanges à grande queue, aux ventres et flancs brun rougeâtres clair qui se posent sur les orangers du Mexique.

     

     

     

    Pas de résistance, je vais laisser faire les nuages.

     

     

     

    Je tiens à la main, la vie d’un simple.

     

     

     

    Le soleil découvre ses épaules. L’univers est si doux…

     

    Nous irons chez Jean Pierre cet été prendre le pouls de la Touraine.

     

     

     

    Un vol de sourires passe au dessus de la maison. Il file rejoindre les terres anonymes.

     

     

     

    En belle eau profonde, les sirènes font des bulles.

     

     

     

    Je me détends.

    histoire de lâcher prise


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    Ils plantèrent des pruniers, des pommiers, des poiriers, des souvenirs pour demain. En grandissant, le poirier fera de l’ombre pour l’été.

     

    La jeune femme était rentrée de Nantes et conduisait à présent sa vie de belle manière.

     

    Elle avait appris à connaître une partie de ses origines du Val de Loire.

     

    Elle comprenait mieux sans doute son père qui en terrible répétiteur, lui  parle de ce jardin

     

    Béni de France. Ce pays haut de ciel, qui porte à l’indulgence et à la joie de vivre. Son père qui cite souvent Jacques Levron

     

    Tu sais Julie : le caractère des habitants finit par refléter celui du pays de vallée de Loire

     

    Regarde  ce grand fleuve, âme paisible. Ressens son esprit fin, vois ces rives polies, son écume ardente, ses eaux poétiques, ses courbes artistiques, son corps voluptueux.

     

    Admire ses lointains bleutés de l’horizon de nos vies

    . Regarde la levée d’eau qui s’enfuit… Ecoute  comme nos corps se sentent bien au milieu des paysages des plus délicats du monde.

    Ils se servirent du vin de Layons et s’ouvrirent au langage qui plaît au palais et à l’oreille.   


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    Je regarde.

     

     

     

    Le cœur nu, je regarde passer les ombres. Les silhouettes dessinent des figures, des corps, des mensonges et quelques douces échines. L’été m’a prit par la main. Je prendrai donc le temps

     

    pour le voir passer le long des chemins, des sentes et des coins bien à moi.

     

    Je viens, je viens…

     

    Je regarde vivre ceux que j’aime et cela me suffit presque.

     

     Sur le parvis, j’ai ralentis le pas et j’ai retenu ma respiration. J’étais près du soleil et des gens. Je suis entré dans le train et c’était calme. Dieu que c’est bon. Comme dans une grande évasion, je me suis caché des grands parleurs, des habitudes et aux parfums des roses, je me suis endormi.

    je regarde

     


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    Roger Judrin écrit  que « tout le monde porte un roman en soi". Celui de sa vie. Je pense que chacun porte aussi un voyage en lui.

    tout le monde porte un roman en soi.

    Un voyage hallucinant, épique, unique qui nous porte du Mont Vénus au brasier de l’oubli ou dans la grande bibliothèque des hommes…Alors en ce début d’août 2013, alors que les vacances occupent les esprits, je vais pendant ce temps d’écriture, prendre la mer et les mots comme rafiots et faire un bout de voyage avec vous. Les alizés soufflent sur le continent intérieur. Dans le sillage des ans, j’accoste en été. Sac à dos, un livre à la main,  l’ océan invite à jeter rides et soucis par dessus bord. Le grand François surveille ses salines. Annie parle de ses amours avec son confident de toujours. Le ciel sent l’iode et les maisons basses, les confitures qui cuisent dans le chaudron. Au bastingage, je vois ces gars qui pêchent sur une rengaine millénaire. Nous longeons la côte ; la forêt fauve regorge  de fauves, d’âmes fondues, de nomades magnifiques, de naufragés imposables. Un  guérilléro près de moi fait le grand plongeon en lui-même. Il rejoint rapidement ses abysses. Les volutes-souvenirs s’accrochent au mât principal. Jacques Bellefroid  dit à son voisin que le plus petit instant de vie reste plus fort que la mort. Rinat peint Dinan. Des milliers touchent au port.  Les tourterelles passent au-dessus du navire. Je profite de cette écriture vagabonde en compagnie de femmes belles et cambrées. Les vagues portent les fantasmes en écume- cosaque.

    A marée haute, je prends le large et retourne au cœur de la saison jaune et bleue. ….

     


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    Conversations

     

     

     

    « Il n’existe dans toute l’histoire humaine, aucune société, si démunie sur le plan matériel qu’elle puisse être, qui se soit passé de l’art. » . Il y a des idées et des dessins à mettre en partage.

     

     

     

     l’homme se conçoit en partie par ‘interdit de sa part d’animalité qui le nie.

     

    En ces temps encore de barbarie, de sauvagerie et d’incompréhension ; il y a des sciences et des principes et l’essentiel à partager.

     

     

     

    Ici déjà, un vol de la fauvette à tête noire, un regard vers le rouge-queue à front blanc, une lecture des textes de Théodore Monod, de Giono, de Genevoix, d’Edgard Morin,

     

     

     

    Un pas encore pour nous aider à faire équilibre d’existence.

     

    conversations

     

    Un Mélange de  toutes les terres pour faire le jardin universel.

     

     

     

    Suspendre le temps à votre sourire…

     

    (huile : Rinat ANIMAEV)

     


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