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Le compost est un allié précieux pour le jardinier. Plantes en pot, légumes du potager, massifs fleuris, arbres fruitiers, arbustes, gazon : toutes les plantations peuvent bénéficier de ses apports nutritifs. Et comme le compost permet aussi d'améliorer durablement le sol, on n'hésite pas à l'utiliser... sans modération !
Le compost : plus qu'un engrais, un amendement
Le compost est souvent considéré, à tort, comme un engrais. Certes, il enrichit le sol en éléments nutritifs, comme les engrais, mais contrairement à eux, il fait bien davantage : il améliore aussi la structure du sol, sa stabilité, en un mot, sa fertilité, et ceci, de manière durable. Le compost est donc, à ce titre, un amendement. Et un amendement facile à obtenir, économique, et simple à utiliser !
closevolume_offQuel intérêt d'apporter du compost ?
Enrichir le sol et corriger les carences
Le compost, en achevant de se décomposer dans le sol, apporte aux plantes les principaux minéraux dont elles ont besoin : de l'azote, du potassium et du phosphore, ainsi que d'autres éléments (minéraux et oligo-éléments).
Contrairement aux engrais minéraux (et certains engrais organiques), le compost a l'avantage de ne pas brûler les racines des plantes, et il libère ses éléments nutritifs lentement et progressivement : le sol est durablement enrichi.
Les carences les plus courantes des plantes du jardin ou de la maison peuvent être corrigées simplement avec des apports de compost, sans risque de surdosage (lire aussi : Carences : les identifier et les corriger).
Améliorer et rééquilibrer les sols
Ce qu'il y a de bien avec le compost, c'est qu'il a la capacité d'équilibrer les sols : d'un côté, il allège les sols lourds et argileux et en améliore le drainage, et de l'autre, il permet aux sols sableux de mieux retenir l'eau et les nutriments. Des apports réguliers de compost (tous les 3-5 ans) améliorent ainsi la structure du sol sur le long terme, quelle que soit sa nature, en restaurant le complexe argilo-humique : le sol est plus meuble, plus aéré, sa capacité de rétention d'eau est améliorée, les racines s'y développent mieux, les éléments nutritifs sont moins lessivés par les eaux de pluie ou d'arrosage...
Favoriser la vie du sol
Comme d'autres sources de matière organique (BRF, engrais verts...), le compost favorise la vie du sol (champignons bénéfiques comme ceux qui interviennent dans la symbiose mycorhizienne, micro-faune, vers de terre...). Or, un sol plus vivant, c'est à coup sûr un sol plus fertile, moins fragile.
Paillage nutritif
Utilisé comme un paillis, le compost cumule les avantages de l'amendement et celui du paillage. Il protège le sol (et donc les racines des plantes) du froid en hiver, de la chaleur et de la sécheresse en été, et comme il est de couleur sombre, presque noire, il aide le sol à se réchauffer plus vite au printemps, en absorbant l'énergie solaire.
Comment utiliser le compost ?
Le compost peut s'utiliser de nombreuses manières, pour tous les végétaux du jardin, ou presque :
- Répandu en grosses poignées au pied de toutes les plantes de massifs, de bordures... puis incorporé superficiellement par griffage (+/- 3 kg par m²);
- Surfaçage des plantes en pot : retirer 2 cm de "vieux" substrat en surface, et le remplacer par du compost ;
- Etalé sur le sol en couche de 3 à 5 cm d'épaisseur, comme un paillage sur un sol biné et désherbé, au pied des arbustes, des rosiers, des arbres fruitiers, des vivaces ;
- Au potager, répandu et griffé au pied des légumes gourmands ou incorporé au sol avant les plantations ;
- Mélangé à la terre de jardin lors des plantations (1/4 de compost, 3/4 de terre) ;
- Pour fabriquer du terreau rempotage "maison" (1/2 de terre de jardin + 1/4 de compost + 1/4 de sable de rivière si la terre est lourde ; ou 2/3 terre de jardin + 1/3 de compost si la terre est légère et friable ; à enrichir éventuellement d'engrais organique type sang séché, corne broyée...) ;
- Pour améliorer les sols lourds, sableux ou pauvres : épandre 10 à 20 litres de compost par m² et incorporer au sol ; opération à renouveler tous les 3 à 5 ans ;
- Pour nourrir le gazon : répartir le compost sur le sol après scarification (2 à 5 litres de compost par m²)...
Remarque : ces données quantitatives sont une moyenne. Selon l'état de votre sol, les besoins de vos plantes, ces quantités peuvent être adaptées (le risque de surdosage est quasi nul tant que l'on reste dans des proportions raisonnables).
>> Lire aussi : Terreau, compost, quelle différence ?
Quand apporter du compost ?
Le compost peut être utilisé tout au long de l'année. Pour tous les paillages et pour les apports d'automne, on pourra utiliser du compost mi-mûr, qui achèvera de se décomposer durant l'hiver. Du printemps à l'automne, on préférera apporter aux plantes du compost mûr, qui commencera aussitôt à libérer ses éléments fertilisants
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La femme, aux cheveux noirs, assise dans le wagon de tête prit une grande respiration et porta son regard au fond de sa vie. Paris pleurait encore, noyée au fond de ses brumes.
Le TGV lancé comme une balle emportait Anne-si vers les intimes engagements de sa jeunesse.
Elle tenait ses prises de notes entre ses mains, encore étonnée des mots qu’elle avait couchés sur les feuilles, à l’écriture serrée. Les conversations de la journée passaient de l’hémisphère gauche à l’hémisphère droit sans qu’aucun péage ne barre le passage. Elle écoutait battre son cœur. Une forêt de chênes tenait encore bon au creux de ses souvenirs. Tandis que la nuit installait ses voiles aux cimes des grands arbres, elle poursuivait sa lecture appliquée, et retint ses larmes dans une inspiration profonde.
Elle avait raconté un bout de sa vie sans jamais faire allusion aux grandes indifférences qui la minaient à petit feu. Dieu pourtant qu’elle était forte, à gravir les longues côtes à vélo ; forte à tenir tête à celui qui méprisait les personnes de simple condition. Elle fixa la montre de son regard clair et prit un Mont blanc dans son sac à mains en cuir des Vosges. C était décidé, elle bâtirait un plan d’actions, bien décidé à reprendre le temps qui lui appartenait. Pas de rapport de forces, juste un droit à un rapport équilibré aux lignes directrices, soutenues par l’intime conviction de son bon droit.
Ensemble
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A nos vies
A toi qui prépare de beaux souvenirs pour tes enfants
A toi qui fait honneur à la conscience humaine
A toi qui parle de jardins et de couleurs des âmes
A toi commandant qui porte la liberté plus loin
A toi que je chéris
A toi ma fille que j’aime
A toi mon fils que j’aime
A toi qui change le cours du temps
A vous qui cherchez comme Montaigne
A toi qui porte attention et respect à la vie
A vous êtres d’exceptions, fruits de l ‘abstrait, fruits de l’amour
A notre force intérieure, à nos confiances réunies
Aux opportunes rencontres avec la science, l’amour et l’amitié
A hier, demain, aujourd’hui
A tous ceux qui sont passés, passeront, passent auprès de nos vies
A tous ces regards bienveillants qui protègent le monde
A tous ceux qui espèrent le meilleur en gratuite affection
A toi, près de moi au creux de nos lignes de vie
A toi qui n’abandonne jamais, qui te tient debout
Au grand vent de l’histoire
A toutes les vies qui pensent aux autres vies
A Toutes ces vies qui meurent et naissent
A toi qui lâche prise enfin
A nos vies, les amis.
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Naître - disparaître
Naître et disparaître sont deux verbes qui m’attirent dans un étrange cercle. Le maître des cercles me rassure. Sais tu que : « les extrêmes s’attirent et se rejoignent », me dit il d’un souffle léger. « Ils se touchent à fleur d’âme, à souffle vital premier à souffle fatal dernier ». Nous sommes des souffles ; parfois nous le perdons, sous l’aube de divines mains, de bouche gracieuse, de lèvres sucrées. Nous sommes des souffles coupés par le comique, le tragique des mondes libres, tyranniques ou en sage devenir.
Créer alors créer, créer jusqu’au bout de soi, jusqu’aux larmes expiatoires, jusqu’aux larmes du meilleur de son être, jusqu’au bout de ta vie dont tu es le seul maître. Créer pour mieux disparaître, à oublier sa personne.
Disparaître pour mieux apparaître autre part et embrasser et goûter les saveurs inconnues. Découvrir le maître des mots, le voleur de syllabes, le poète qui se charge de vivre ; Rencontrer la femme qui fait courir un homme d’un bout à l’autre d’horizons multicolores.
Disparus, les poètes ? non…
Ils sont parmi nous à faire des absences, des manques, des oublis et des douleurs : des mots courbes, des chants primitifs, des racines amoureuses, des sentiments au goût de noisette. Ils comblent avec deux trois riens, les vides des autres, de soi-même, des amnésies de vie et d’amour.
Qui un jour, n’a pas pensé à disparaître, un jour de brouillard, de sale cafard, d’un mystérieux trou noir à faire de ses heures : une tempête ? Un sourire, un regard, une pensée de belle positivité nous fait alors naître à nouveau et cela quelque soit notre état de vie, de santé, notre état-mine.
Il y a toujours un cœur, un esprit, à penser à toi,
en un souffle primordial, dans le jardin de nos bras, en art d’existence.
Sois en doux repos d’esprit, frémis d’amour en toutes fibres, sens l’air frais, respire l’arôme des plaisirs.
Naître ou disparaître dure un temps à peine confondu.
Ecoute le bouvreuil pivoine, la grive musicienne et sa sœur litorne, le verdier de ce matin. tu entres dans le cercle de paix parmi les cercles des cercles.
Reprends ton souffle me souffle-t-il et ton texte, qui ne tient qu’à un fil.
Amitiés
2 commentaires -
Cette envie de regarder l'ébéniste travailler le bois d'amarante. Lire le fil du bois, surtout celui des deux marches de l'escalier en hêtre de 1936, fendu, il y a deux jours, par quelle énigme, par quel secret géologique, par quelle chaleur des âmes ?
Cette envie de reconnaître les bois du douglas qui va du vert au jaune rosé, au brun rouge..que connaît bien l'ébéniste Mathieu Delannoy, installé à Viroflay.
Cette envie de rencontrer les livres de Pascal Quignard.
Cette envie permanente de sortir du circuit social où ceux que j'aime, continuent d'accepter d'être pour moi" domestiqués", "urbanisés" ",utilisés" pressés d'accepter, de subir ce que La Boétie appelle la "servitude volontaire".
Cette envie d'appréhender le vide, de laisser le paysage, l'abeille et le soleil timide du jour me faire m'oublier.
Comme il est parfois écrit et par quelques uns vécus comme le fait Pascal Quignard : fuir les puissants avec en tête que seule la solitude est référente.
Cette envie d'aimer Anicroche, Huguette... les voisins, voisines, ses proches et tous les proches en
sel de vie.
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