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Peu à peu, les peuples se regardent.
Les guerres caméléons cependant s’étendent avec des visages et des masques terrifiants. Les bêtes enclines au combat rôdent, attaquent, déchirent, et se sauvent dans les faubourgs et les forêts souvent mal entretenues.
Les massacres et les carnages se succèdent et l’humus médiatique se nourrit des images mortifères.
La chasse aux images tourne en boucle et tous les chasseurs et limiers des pays racontent comment tendre les pièges et faire battue des hommes devenues loups barbares.
A la vie : citoyens !
à pleins bras, à pleines mains : La République, la démocratie,
en têtes : la volonté obstinée de résister au mal, aux petites exigences
en esprit : la laïcité,
en bouches, les mots qui unissent et protègent
…
Peu à peu, je devine les peuples se reconstruire et reprendre conscience, les yeux dans les yeux.
J’ai aussi vu des hommes qui se tiennent par la main...
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Les terres mêlées.
Le jardin pousse à l’universel.
La terre de Bonnières et de Marcel Sembat se mêlent à celles des jardiniers du roi Soleil.
Les terres de Porcheville et de Viroflay font bonnes couleurs entre elles.
Orgeval, Igny, et plaines d’alentour viennent jeter poussières d’avenir au pied des roses, camélias et bruyères.
C’est là dans le discret paradis, que les mottes viennent s’offrir à la vie.
L’if a désormais les pieds au chaud.
Pierre Rabhi, y trouverait peut être aussi, ici là, beauté et mystère.
Ah oui, il y en a des litres de terreau, d’humus, de la terre arable à gogo.
Quel bonheur de voir les traces des pattes de Paco dans la terre fraîche, les feuilles mortes éparpillées par les corneilles dans la pelouse, à la recherche de vers de terre…
Je pense un peu au fertile qui trouve la cohérence et la beauté.
Le jardin chante l’éthique du monde.
Les terres mêlées.
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Le lis oriental. Il en a fallut du temps pour que cette fleur se pare de sa robe fuchsia. Hyacinthos, à sa vue, en demeure encore interdit. Ne vous avisez pas de la cueillir, Perséphone, pour sa part en est restée en monde souterrain.
J’imagine toutes ces nouvelles générations, refaire le monde avec ce pistil, gage de la prospérité de notre espèce rêveuse.
Je le respire et je sens le miel et le poivre à la fois (absolument), alors je pars sur les rives du temps et rejoins vos bras.
Mallarmé, au soir venu dit tout bas « et tu fis la blancheur sanglotante des lis qui roulant sur des mers de soupirs qu’elle effleure… »
je te choisis et t’embrasse.
Amitiés.
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Carrefours
Au carrefour de la vie, de la mort, les humains se croisent.
La Terre, tout à notre destin, attend les belles et sages décisions.
Alors j’espère que les moratoires, les inflexions, la parole donnée,
Les universels amours, les échanges, les pardons, la vie à venir
Tout ce qui rapproche les êtres, l’amour consolideront la fraternité
la paix et une sage et tolérante évolution.
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