• Les livres sont sauvés de la pluie et de l’oubli.

    Les livres sont sauvés de la pluie et de l'oubli.

     Le temps peut reprendre son cours. Les cendres de nos souvenirs vont rejoindre l’éternelle question. Le ciel se déchire à présent et la lumière s’engouffre dans mon âme. La vie et la mort se jouent de nous et font la ronde, comme des folles. Je vais ouvrir le sol pour y planter un grand rosier blanc. La journée coulera alors vers les plaines de nos aïeux. L’enfance fera sans doute dresser des montagnes à l’horizon de mes pensées.

    Ensemble.

     


    1 commentaire
  • Que de routes possibles.

    Aller plus loin, aller jusqu'au bout de soi, jusqu'au bout de ses peurs, de ses doutes, de ses certitudes. Aller à travers les masques du temps, les savantes caresses, les yeux plantés dans d'autres yeux, se faire véhiculer par les mots de Rimbaud..

    Voir et se perdre pour mieux revenir, nous revenir. 

    Que de routes possibles et revoir mon visage, mon destin, mon âme sourire aux miens, aux tiens..

    Revoir ce qui faisait mon chemin, aimer de nouveau les ordinaires, les lumières de notre quotidien.

     

    Ensemble pour demain

    aller plus loin


    1 commentaire
  •   

    Entreprendre le voyage en bon sacrilège sédentaire. Laisser l’ozone tranquille et faire son trou au seuil de son plus bel intérieur. Atteindre les sommets tibétains au  niveau de sa mer intérieure. Sous le phare de son bureau, à l’entrée de sa cabane de bois tendre, à l’ombre d’un nuage égaré, à la fenêtre de son âme fendue, à la fin d’un chapitre à peine sec, qu’importe le lieu, pourvu que notre nomadisme marche à côté de nos instincts de jeune sédentarité. Par nos innombrables racines, nos pensées profondes ou vaporeuses, nos repas ou nos diètes, nos fraîches lectures, nos chauds souvenirs, nos mimes et nos actions, nos noirs dessins et multicolores destins, nos danses, nos rangements, nos expositions à tous et à tout, nos marches de travers, nos cours et jardins, partir en voyage.

     

    Rejoindre le Nyanza

     et faire disponibilité de son être

     

    Ensemble

     


    1 commentaire
  •  

    Je ne sais pas si la beauté sauvera le monde.  « Dosto » mais je l’espère, car quelque part l’art rend vertueux. L’art de vie semble être un noble chemin. Ainsi le poète laisse des traces et non des preuves. Oui, l’ami Char me taquine depuis quelques années . L’écriture laisse des traces comme les belles pensées .  Ecrire , aimer et humer le suave parfum de l’éternel silence.

    la plume sur le papier

     

     


    votre commentaire
  •  

     

    Je vous demande pardon.
    Quelle mouche l’avait piqué pour qu’il se lève aussi tôt. Quatre petits mots l’avaient réveillé :

     

    Comme un besoin impérieux,  qui n’attend plus.

     

    Comme un pardon d’un peuple à un autre, d’un homme à un homme, d’un homme à toutes les femmes, depuis lustre d’antan,  seule condition à refaire humanité…

     

    Je vous demande pardon. Non pas ces mots prononcés lorsque l’on veut dépasser quelqu’un et ne pas le bousculer

     

    Je vous demande pardon de vous avoir saccagé, aux moindres de vos contrées, Terre

     

    Je vous demande pardon de vous avoir oublié, Père

     

    Je vous demande pardon de vous avoir abandonné, fils et fille

     

    Je vous demande pardon de vous avoir ignorée, conscience

     

    Je vous demande pardon, de vous avoir, mal conduit, peuple

     

    La nuit prenait belle tournure. Une pâleur légèrement bleutée venait d’Orient. Les mots. Ces quatre mots messagers arrivaient.

     

    En hauts lieux de souffrance dans les chairs et les esprits, le pardon attendait, au

    mont de tous connus.

     


    1 commentaire